imagerie

Publications

Lucas Leglise

Photographs of Foreign Algae

Textes de Lucas Leglise
[fr, eng]

Caractéristiques :
20,4 x 25,7 cm
96 pages
Mise en page : Paul Gacon
2023
ISBN : 978-2-9583287-2-6
Prix : 25 €

Lucas Leglise mène depuis plusieurs années une recherche sur la matière même de l’image photographique et sur ses conditions d’apparition. Ses différents projets visent à donner corps à ce moment particulier où la photographie se révèle, notamment dans les procédés argentiques. Dans un mouvement de va-et-vient constant entre le monde et son image, il s’intéresse autant à ce que la lumière imprime sur la pellicule qu’au rapport que les photographies entretiennent avec leur référent. Pour sa série « Photographs of Foreign Algae », Lucas Leglise a d’abord photographié des lieux où les algues sont ramassées à pied ou en bateau, ainsi que des endroits où elles sont cultivées, en pleine mer ou dans des bassins. Les photographies ont été prises sur la côte nord du Finistère et au Japon, dans la baie de Tokyo, à Hokkaido au nord ou à Okinawa au sud du pays. Elles ont ensuite été développées à l’aide d’un bain révélateur à base de décoction d’algues, celles qu’il a photographiées. Goémon noir, dulse, nori, kombu ou laitue de mer, le sujet de la photographie fabrique ici son propre révélateur, et par extension sa propre image.

Cette publication est réalisée avec le soutien du programme « Mondes Nouveaux » mis en œuvre par le ministère de la Culture, en collaboration avec le Conservatoire du littoral.

Tomiyasu Hayahisa

Une ligne formée de points

Textes de Daniel Abbe, Lilian Froger, Vincent Romagny et Jelena Stojković
[fr, eng]

Caractéristiques :
23,3 x 16,8 cm
216 pages
Mise en page : Jaques Delon
2022
ISBN : 978-2-9583287-1-9
Prix : 34 €

Premier livre en français sur le travail du photographe japonais Tomiyasu Hayahisa, cet ouvrage rassemble plusieurs textes replaçant le travail du photographe dans l’histoire de l’art conceptuel et dans le contexte japonais. Il réunit un vaste ensemble d’images de la série « TTP », pour laquelle il a installé son appareil à sa fenêtre et photographié le parc situé en face de son appartement, à l’époque où il étudiait en Allemagne. Pendant cinq années, il a documenté inlassablement la vie d’une table de ping-pong et ses multiples usages au fil des saisons, celle-ci servant tour à tour d’endroit où bronzer ou faire sécher du linge, changer la couche d’un bébé, s’étirer, pique-niquer ou brosser son chien, mais rarement pour pratiquer le tennis de table. Tomiyasu Hayahisa a pris l’habitude de réaliser des séquences d’images au même endroit et sans modifier son cadrage, où seuls les différents éléments qui passent dans ce cadre suffisent à créer une narration. À partir de situations simples et banales, il pense ses images comme des suites de récits que l’on découvre petit à petit. Le catalogue présente aussi deux autres séries moins connues, la première autour d’un but de football et la seconde sur un rhinocéros qui tourne en rond dans un zoo. Composé à partir de photographies de chiffres et de nombres présents dans l’espace public, le diaporama ongoing, initié en 2020 et encore inédit, complète la publication.

Vert, menthe, jaune canari.
La couleur en photographie

Textes de Nathalie Boulouch, Marc Feustel, Lilian Froger et Marie Lamassa
[fr]

Caractéristiques :
18,5 x 13,5 cm
132 pages
Mise en page : Charles Villa
2022
ISBN : 978-2-9583287-0-2
Prix : 25 €

Dès 1963, à une période où la photographie artistique est presque exclusivement une affaire de noir et blanc, le choix de la couleur apparaît pour John Batho (1939-) comme une évidence. Dans les photographies qu’il prend de son environnement proche, il isole des objets du quotidien sur un fond coloré pour mieux les faire ressortir, il favorise les oppositions chromatiques et multiplie les plans rapprochés. Il voit rapidement son nom associé à l’enthousiasme porté à la couleur en France à la fin des années 1970, n’ayant de cesse d’expérimenter différents procédés comme le tirage au charbon Fresson ou le Cibachrome. Ces photographies historiques de John Batho sont ici mises en perspective avec celles de quatre artistes nés dans les années 1980 et 1990 : Luke Stephenson (1983-), Dorian Teti (1983-), Piero Percoco (1987-) et Laure Tiberghien (1992-). Même s’ils appartiennent à une autre génération de la couleur, ils reconduisent tout en les actualisant certains principes plastiques déjà à l’œuvre dans le travail de leur aîné : le potentiel d’attraction et de séduction de la couleur, sa relation au quotidien et au banal, le rapport à la peinture et à l’abstraction, sa dimension narrative en tant qu’élément structurant d’un récit. Il ne s’agit pas pour eux de seulement photographier en couleurs mais bien de photographier la couleur.