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20.07 - 21.09.1991

Européens : 13e Estivales
photographiques du Trégor

Yves d'Ans
John Demos
Paolo Gioli
Andreas Müller-Pohle
Martin Parr
Jindrich Streit

Carton de l’exposition Européens : 13e Estivales photographiques du Trégor, 1991

L’idée directrice de ces Estivales photographiques du Trégor, en 1991 est l’être humain, la réflexion qu’il porte sur lui-même, ses rapports avec les autres.

Pour la France, Yves D’ans, qui met en scène son propre corps dénudé dans des postures souvent empruntées à la peinture. Yves D’ans vit et travaille à Nantes.

Pour la Grèce, John Demos présente son travail sur les séries  Panigiri , fêtes religieuses de tradition païenne sur les places des villages et dans divers lieux ombragés où les gens chantent, dansent, mangent, boivent jusqu’à l’épuisement.Ce photographe est l’un des fondateurs du Centre de la Photographie d’Athènes.

Paolo Gioli est un photographe italien qui a entrepris de nombreuses recherches photographiques, en particulier sur les sténopés. Il utilise différents supports d’images, le papier, la soie, le bois, le Cibachrome. Le Polaroïd est apprécié comme métamorphose créative instantanée.

Gioli se concentre surtout, sans narcissisme, sur les grands thèmes de l’histoire de l’art en général et de la photographie en particulier, le portrait et le nu ; L’homme décomposé en quelque sorte, en faisant référence à Marey, constituent son thème de prédilection.

Le fondateur de « Européan Photography », Andreas Müller- Pohle, s’en remet délibérément au hasard et prend à contre – pied la règle de l’instant décisif dans la série  Transformance . L’auteur effectue un choix, dans lequel on devine le sujet plus qu’on ne le voit afin de renforcer le mystère, de situer le spectateur dans le domaine du rêve en créant un univers onirique. Il magnifie par là une des qualités majeures du média photographique.

Martin Parr porte un regard ironique sur ses compatriotes, qu’il observe dans leur environnement quotidien. Avec son appareil et ses flashes il se livre à une étude sociologique de la Grande Bretagne des années 80. Il ne dresse pas un constat pessimiste, une caricature, non il se contente de tout montrer, de tout raconter avec le sourire en conservant à ses sujets toute leur dignité aussi bien lorsqu’ils sont en représentation que lorsqu’ils se laissent aller.